Publié le Vendredi 3 juin 2011 à 10h27.

Déni de justice

Le 4 avril 2009, lors de la manifestation contre la tenue du sommet de l’Otan à Strasbourg, Catherine Stotzky a été blessée par un tir de grenades lacrymogènes, alors qu’elle défilait pacifiquement à l’intérieur du cortège du NPA. Voilà deux ans qu’elle mène les démarches judiciaires auprès du tribunal de Strasbourg pour que cette violence policière soit reconnue, expliquée et sanctionnée. Sa plainte a dans un premier temps été « perdue ». Elle a ensuite été classée par le procureur de Strasbourg, au motif qu’ « une opération de maintien de l’ordre peut causer des désagréments aux personnes participant aux manifestations » ! N’acceptant pas que la blessure dont elle garde des séquelles soit considérée comme un simple « désagrément » et qu’il soit jugé normal qu’une manifestante puisse être blessée par les forces de l’ordre en toute impunité, elle s’est constituée partie civile.

Le NPA a versé le montant de la consignation (1200 euros) et lui apportera tout son soutien.