Message d'état

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    Drupal\footnotes\Plugin\Filter\FootnotesFilter->process('Les rues désertes, les réunions interdites, la police qui contrôle les passants, le ton martial de Macron et Castaner lundi 16 mars nous avaient donné un avant-goût de l’ambiance qui s’est installée depuis. Des mesures drastiques sont nécessaires à la lutte contre le Coronavirus. Mais, si avons déjà abordé l’autoritarisme et la militarisme des actions gouvernementales<a href="https://npa2009.org/actualite/politique/ne-nous-habituons-pas-au-pire-refusons-leur-etat-durgence[/fn">https://npa2009.org/actu…</a>], il faut également insister sur le fait que tous ces choix répondent également à des critères de classe. 
    <strong>Le confinement sous domination des capitalistes</strong>
    L’ampleur de la crise requière une réorganisation de la production. Mais, celle à laquelle nous assistons se fait selon les critères des classes dominantes. D’un côté, certains métiers sont poussés à s’organiser en télétravail, tous les métiers d’encadrement, de conception, ceux qui peuvent être gérés à distance ou par informatique (la Voix du Nord estime que 4 emplois sur 10 dans le privé pourraient être réalisés en télétravail). De l’autre, on contraint des millions de salariés à aller travailler, malgré les risques dus à l’utilisation des transports collectifs et à la promiscuité dans le travail.
    Une camarade racontait que dans son entreprise de la métallurgie, le travail est réorganisé en 2x8, pour ne pas réduire la production… tandis que toute la DRH est en télétravail. À la Mairie de Paris, de même, les directions sont passées assez rapidement en télétravail, mais on a convoqué tous les personnels techniques lundi 16 mars, avant d’en renvoyer une bonne partie chez eux, notamment ceux qui étaient supposés travailler dans des écoles qui se sont révélées vides. De fait, ce sont les couches moyennes et supérieures du salariat qui ont été les premières protégées du virus.
    C’est aussi le cas pour ce qui concerne le confinement à domicile. Elles bénéficient de logements de meilleure qualité, de grands appartements, voire de maisons. Tandis que, dans les classes les plus populaires, on doit aller travailler quand on est salariéE, on risque de perdre son emploi quand on est dans l’informel, l’intérim ou les vacations, et on se retrouve confiné dans de petits appartements, parfois insalubres. Contraints encore de faire la queue dans les magasins ou la Poste pour retirer de l’argent en espèces si on n’a pas de carte de paiement. Sans parler des contrôles au faciès dans les rues.
     
    <strong>Des batailles pour faire face à la production à tout prix</strong>
    Dans de nombreuses entreprises, des batailles sont en cours pour permettre aux salariéEs d’échapper au travail. À la Poste, il y a une bataille pour obtenir des droits de retrait. Dans l’électronique, et dans bien d’autres boites. Avec un constat partagé qui est que le patron se moque de la santé de ses employéEs et de leurs familles, que tout ce qui l’intéresse est le maintien de la production. On explique même aux salariéEs que l’on ne peut pas arrêter la production dans des boîtes où, en cas de crise, on n’hésite pas habituellement pas à recourir au chômage partiel… et où sait que la direction y recourra quand la crise économique se fera plus aiguë. Dans l’automobile par exemple, la fermeture des entreprises ne se fait pas en raison d’un désir du patronat de combattre le virus, mais en raison de la crise, de la pénurie du côté des fournisseurs et du manque de débouchés.Article du blog NPA auto-critique <a href="http://www.npa-auto-critique.org/2020/03/volkswagen-va-fermer-la-plupart-de-ses-usines-europeennes-pour-deux-a-trois-semaines.html">http://www.npa-auto-critique.org/2020/03/volkswagen-va-fermer-la-plupart-de-ses-usines-europeennes-pour-deux-a-trois-semaines.html</a> et vidéo de Jean-Pierre Mercier sur PSA <a href="https://www.facebook.com/100009843843761/videos/1173945442943573/[/fn">https://www.facebook.com…</a>]
    En fin de compte, le constat général est que le patronat tente de maintenir le plus longtemps possible la production, ne veut pas laisser le terrain à ses concurrents. La ministre du travail, Muriel Penicaud, a fustigé le « manque de civisme » des entreprises du bâtiment qui pensent à suspendre leur activité. La loi sur l’état d’urgence sanitaire prévoit que l’employeur pourra obliger les salariéEs à poser une semaine de congé pendant la durée du confinement, que certaines entreprises pourront <em>« déroger aux règles du code du travail et aux stipulations conventionnelles relatives à la durée du travail, au repose hebdomadaire et au repos dominical »<a href="https://www.mediapart.fr/journal/france/190320/covid-19-les-efforts-de-guerre-ne-sont-pas-centres-sur-le-sanitaire?onglet=full[/fn">https://www.mediapart.fr…</a>]</em>. On parle également de réduire les vacances d’été dans l’éducation, même si aucune mesure n’a encore été prise.
    Nous sommes donc entrés dans une phase où le pouvoir se permet de remettre en cause tout une série de droit des travailleurs/ses pour faire face à la crise. Quelque part, on est déjà entré dans ce qu’on pouvait craindre pour l’après crise sanitaire : ils nous font payer la crise.
    Le retour sur le devant de la scène du slogan de la LCR et du NPA « nos vies valent plus que leurs profits » correspond à cette situation : on veut nous faire travailler à tous prix, même si c’est risqué, pour maintenir le plus possible la marche de l’économie.
     
    <strong>Produis et tais-toi</strong>
    Mais cela va plus loin. La rhétorique militaire de Macron alerte sur une caractéristique supplémentaire de la période. On doit travailler, mais il est interdit d’enterrer sa grand-mère, de visiter des amis, de participer à des réunions, d'aller même prendre l'air et le soleil trop loin de son domicile. On doit fournir une autorisation écrite — qu’on doit imprimer ou copier à la main, ce qui requière d’avoir une imprimante et/ou de savoir écrire le français – pour faire ses courses, et montrer patte blanche à la police, en attendant l’armée. Bref, on suspend toute une série de libertés fondamentales sans discussions, sans nuances, sans réfléchir aux alternatives pour nous protéger mutuellement. Et cela est imposé, d'en haut, par les mêmes qui répriment les manifs, éborgnent, musellent la presse et effacent l’État de droit. Ils et elles profitent du degré d'acceptation élevé d'une population mise en état de peur par l'absence d'information fiable, transparente et légitime... Et développent au passage délation, culpabilisation (l’autoritaire « ne sortez pas ! ») et divisions au sein de notre camp. On supprime presque toute vie sociale, culturelle, politique, organisant la vie autour du seul travail, les libertés individuelles et collectives sont restreintes à la plus simple expression. Comme dans les États totalitaires… Macron enfonce ainsi un clou de plus dans l’édifice d'un État autoritaire, profitant de nos difficultés à engager nous mêmes, et indépendamment du pouvoir, les réseaux de solidarité et d’information indispensable à l’auto-organisation de notre défense sanitaire.
     
    <strong>Ce que nous aurions pu faire contre le Coronavirus, ce que nous pouvons toujours faire</strong>
    Il est difficile de savoir exactement quelles mesures il aurait fallu prendre pour garantir les libertés tout en combattant le virus. Mais nous avons tout de même quelques pistes concernant ce qu’il fallait éviter et que le capitalisme a produit, et qui conduira <em>a priori</em> à ce que la crise sanitaire et les mesures de confinements durent encore des semaines, au moins jusqu’à début juin d’après plusieurs personnels de santé.
    Il fallait éviter d’être confrontés à une pénurie de masques, et pourtant à quelques jours de l’explosion du nombre de malades<em>, Le Monde</em> rapporte que <em>« Dans les zones touchées, seuls 18 masques par semaine seront fournis aux médecins généralistes, aux pharmaciens, aux biologistes médicaux, et 6 par semaine aux sages-femmes et aux kinésithérapeutes…</em>
    <em>Sur le reste du territoire national, seuls les médecins seront approvisionnés. »</em>. Comment est-ce possible que dans un monde comme le nôtre, il existe une pénurie de masques en tissu ?<a href="https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/19/coronavirus-la-penurie-de-masques-grande-colere-des-soignants_6033655_3244.html">https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/19/coronavirus-la-penurie-de-masques-grande-colere-des-soignants_6033655_3244.html</a>
    Le gouvernement a minimisé le danger pendant deux mois, n’a communiqué aucun chiffre à ce sujet, alors que le chiffre du potentiel de 300 à 500 000 morts en France si on ne faisait rien est maintenant admis. Ainsi, en cachant la vérité pour protéger l’économie d’un krach boursier, pour maintenir les municipales et pour éviter une discussion politique publique sur les moyens de faire face à l’épidémie, le gouvernement a retardé les mesures nécessaires.
    Il y a une relation étroite entre le fait de maintenir à tout prix la production, et donc les contacts humains au travail et dans les transports, et la réduction au strict minimum des libertés individuelles. En effet, il est inévitable — voire nécessaire pour qu’il y ait une production d’anticorps par l’espèce – qu’une part importante des populations soit contaminée, que le but du gouvernement est d’étaler le pic de contamination pour que les hôpitaux puissent faire face sans catastrophe complète. Ce sont donc les gouvernements qui font le choix conscient que ces contaminations se fassent prioritairement en maintenant l’activité économique plutôt que dans les relations sociales et de solidarité.
    C’est d’autant plus révoltant que le travail est un endroit où il est particulièrement difficile de respecter les gestes barrières… et que certaines productions sont particulièrement dangereuses et inutiles en temps de crise. En effet, quel est l’intérêt de produire des voitures, des armes, des bâtiments, des microprocesseurs ? Tout cela peut bien attendre quelques semaines.
    De plus, qui mieux que les salariéEs aurait pu estimer si telle ou telle production est utile ? Les personnels de l’énergie, des hôpitaux, des ascenseurs, de l’alimentation savent bien que leur travail est indispensable à la vie. Cette crise pose aussi la question de qui doit diriger la société. Car, si les capitalistes ont comme objectif de maintenir la production et les profits, quitte à restreindre au minimum la vie personnelle, les travailleurs/ses auraient pu agir bien plus efficacement s’ils/elles avaient le pouvoir : se réunir dès janvier ou février dans les entreprises pour décider quelle production doit être maintenue ou arrêtée, comme organiser le travail dans ces branches pour limiter les risques, se réunir encore dans les quartiers et les immeubles pour protéger les personnes fragiles, organiser un ravitaillement collectif – au lieu qu’Amazon recrute par milliers pour faire face à la demande –, convaincre massivement de l’importance des gestes barrière et d’un confinement à visage humain.
    Enfin, un gouvernement ou une société gouvernée par les intérêts du plus grand nombre et non par les profits pourrait décider de recruter massivement dans la santé. La « durée de vie » d’une infirmière à l’hôpital est tombé à cinq ans, il y a donc sans doute des milliers de personnes formées prêtes à travailler dans les hôpitaux… pour peu que les conditions de travail et les salaires soient bouleversées, par exemple avec les 32 heures et une forte revalorisation salariale. On parle de 60 000 lits supprimés ces quinze dernières années <a href="https://www.bastamag.net/Coronavirus-Covid19-austerite-hopital-reduction-depenses-publiques-historique-lois-soins-sante#nb6">https://www.bastamag.net/Coronavirus-Covid19-austerite-hopital-reduction-depenses-publiques-historique-lois-soins-sante#nb6</a> , note 6.. La durée prévisible de la crise – on parle de plusieurs mois… voir plusieurs années<a href="https://www.24matins.fr/coronavirus-linstitut-robert-koch-predit-une-pandemie-dune-duree-potentielle-de-deux-ans-1169881">https://www.24matins.fr/coronavirus-linstitut-robert-koch-predit-une-pandemie-dune-duree-potentielle-de-deux-ans-1169881</a> rend cette revendications encore raisonnable et urgente.
    Un tel gouvernement, ou une telle société, aurait, comme le capitalisme, réorganisé la production. Mais dans un sens complètement opposé. On aurait arrêté toute production inutile… mais on aurait à l’inverse reconverti des entreprises pour produire en urgence des masques, du gel hydro alcoolique et du matériel respiratoire pour être capable de soigner bien plus de monde dans les hôpitaux
    On réquisitionnerait les logements vides, ainsi que les centres de vacances, pour garantir des conditions de confinement correctes aux classes populaires.
    Et, surtout, ce qui est encore possible et le plus efficace, organiser un dépistage de masse qui permet la prise en charge précoce des patients avant les symptômes de détresse respiratoire.
    Et encore, il ne s’agit là que de mesures d’urgences, sans parler de l’importance de la recherche fondamentale, en ces temps de mobilisations dans les universités<a href="https://www.lesutopiques.org/covid-19-un-virus-tres-politique/">https://www.lesutopiques…</a> note 6..
     
    <strong>Avant « l’armée des douze singes »</strong>
    En résumé, cette crise pose la question du système capitaliste. On fait le bilan des politiques qui ont cassé les services publics, de la crise économique, de la crise écologique, des urgences sociales. Comment ne pas voir que ce qui est vital aujourd’hui correspond à ce que les gouvernements s’évertuent à casser le reste du temps ?
    Enfin, dans cette crise, il faut poser une question supplémentaire : est-ce que nous sortirons de cette crise ? C’est-à-dire, est-ce que les mesures gouvernementales feront reculer le virus et reprendre une vie normale ? Sur le court terme, on peut l’espérer mais on n’en est pas certain, car on n’est même pas sûr que le virus s’éteindra avec l’été<a href="https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-coronavirus-epidemie-disparaitra-t-elle-arrivee-beaux-jours-80070/">https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-coronavirus-epidemie-disparaitra-t-elle-arrivee-beaux-jours-80070/</a> . Sur le long terme, le retour des épidémies<a href="https://npa2009.org/actualite/sante/sante-le-retour-des-epidemies">https://npa2009.org/actualite/sante/sante-le-retour-des-epidemies</a>, la crise climatique et économique nous indiquent indubitablement que les problèmes les plus graves sont devant nous. Sur le court comme le long terme, il est donc de moins en moins probable que le capitalisme soit capable de trouver des solutions acceptables par le plus grand nombre.
     
    Avec l’arrivée du virus dans l’hémisphère sud, il n’est pas impossible que l’addition soient présentée relativement rapidement : que se passera-t-il s’il est plus dangereux de rester confiné que de sortir se confronter au virus ? Si on perd son travail, si la promiscuité n’est plus vivable, si on ne peut plus s’approvisionner…
    Que se passera-t-il si, ce qui n’est pas impossible, la crise dure, qu’il n’y a pas de vaccin ? Les denrées finiront-elles par manquer ? Accepterons-nous de continuer à vivre cloitrés, la fermeture des frontières, l’omniprésence policière, si tout cela se révèle inefficace ? Les solutions anticapitalistes pourraient devenir nécessaires beaucoup plus tôt qu’on ne le croit.
    Sans parler du fait que, si la crise sanitaire est jugulée, bien des problèmes se poseront très vite : comment répondre à la crise économique, comment empêcher le gouvernement de prolonger les mesures dérogatoires au travail, comment reprendre la lutte contre la réforme des retraites, de l’assurance chômage ou de la recherche…
    Comme après une période de dictature, la fin du confinement verra une accélération de l’histoire, une volonté de débattre, de tout rediscuter. Ce moment se prépare dès maintenant.
    Quelle que soit l’issue, que les capitalistes soient capables de résoudre cette crise ou non, il y a donc urgence à discuter, que ce soit sur les lieux de travail, les groupes WhatsApp de quartiers ou les réunions virtuelles, à mettre en avant des revendications, à préparer des solutions pour faire face à une crise du capitalisme qui semble ressembler de plus en plus aux films d’anticipation les plus pessimistes.
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    Drupal\footnotes\Plugin\Filter\FootnotesFilter->process('<em>Alors que nous terminons la quatrième semaine de confinement en France, le constat est sans appel : les violences à l’encontre des femmes sont en hausse. Ainsi, du propre aveu de la police, les</em><em>Dviolences conjugales se sont accrues de 30%.</em>
    Difficile de s’en étonner, puisque le 3919, malgré les annonces de Marlène Schiappa, n’était plus en capacité de fonctionner avec la mise en place du confinement. Mais la violence est aussi psychologique, nombreuses sont les femmes et les mères surchargées par les tâches de reproduction sociale, et isolées sans rapport de force à faire valoir dans leur foyer. Et, on l’oublie souvent, la violence est aussi économique. D’une part, parce qu’une grande partie des femmes sont des travailleuses précaires, sans forcément de contrat de travail, elles peuvent se retrouver aujourd’hui sans travail mais surtout sans revenus ou avec des revenus largement amoindris. Elles sont alors nombreuses à être en première ligne (soignantes, caissières, femmes de ménage), soumises à des risques sanitaires importants, et à des cadences infernales. 
     
    <strong>La crise sanitaire comme révélateur</strong>
    À partir de la situation actuelle, on peut faire au moins deux constats : oui, les crises ont un effet concret sur la construction de la violence, y compris dans les foyers. L’autre constat, c’est qu’il y a bien un continuum entre les violences : dans une période difficile, les insultes anodines se transforment en passage à l’acte, c’est-à-dire en violence physique. Si le constat est à la fois effrayant parce qu’il montre bien que les femmes subissent toutes une forme de violence due au système, ces constats permettent de comprendre aussi que d’une part les violences sont construites par une éducation genrée, mais aussi qu’elles sont intrinsèquement liées à la violence du système dont les hommes ne sont pas exempts. Nous devons donc réfléchir à des possibilités de sortie des violences qui soient conséquentes, c’est-à-dire refuser la simple surenchère policière ou judiciaire. 
    Le dernier élément à interroger dans la crise sanitaire, c’est la violence que subissent les personnes LGBTI dans cette crise. Il semble que le confinement tend à privilégier la mise en contact des personnes dans le cadre familial dans ce qu’il contient de plus traditionnel, en cela les personnes LGBTI vont s’en retrouver exclues ou intégrées tout en pouvant subir une forme de violence dont les familles sont très souvent les relais. 
    C’est donc de fait un isolement que peuvent subir les personnes LGBTI, bien que les communautés aient aussi été plus habituées à adopter des réflexes de solidarité, à construire des réseaux permettant des collectes, des distributions de nourriture et autres éléments essentiels à la vie. 
    Si la question des violences que subissent les femmes ainsi que les personnes ne rentrant pas dans une norme hétérosexuelle est aujourd’hui une des facettes de la crise sanitaire, la question des violences a été un vecteur de politisation féministe au cours des dix dernières années. 
     
    <strong>Une nouvelle question ?</strong>
    Dès l’émergence de la seconde vague du féminisme – c’est-à-dire des années soixante-dix – la question des violences s’est posée pour le mouvement féministe comme un enjeu. Par exemple, en 1972 lors du procès de BobignyLe procès de Bobigny en 1972 est un procès pour avortement, où ont été jugées cinq femmes dont une mineure pour avoir avorté et les quatre autres pour complicité. , c’est bien d’une grossesse due à un viol dont il est question.
    Si la mobilisation n’a pas été aussi massive sur cette question que lors des manifestations pour le droit à l’avortement, de nombreuses échéances ont été construites à l’instar du meeting à la Mutualité en 1976<a href="https://npa2009.org/idees/feminisme/des-1970-le-viol-au-coeur-des-luttes-feministes[/fn">https://npa2009.org/idee…</a>]. Mais c’est aussi de ce mouvement qu’est née la prise en charge des violences, à la fois au sein des Maisons des Femmes ou des centres d’accueil.
    Alors que jusqu’en 1980, le viol ne contient pas de réelle définition d’un point de vue judiciaire, qu’il faudra attendre 1989 pour la première campagne médiatique contre les violences conjugales et 1992 pour que le viol conjugal soit reconnu par la loi, dans les années soixante-dix de nombreuses discussions ont lieu sur ces questions et les modifications législatives ne sont que le produit du mouvement féministe. 
    Si la question est loin d’être nouvelle, il faut noter deux choses : d’une part, aujourd’hui, la question des violences est le moteur des luttes féministes, du mouvement massif en Inde en 2012, en passant par Ni Una Menos (en Argentine en 2015 puis dans le reste de l’Amérique), au mouvement #MeToo en 2017, et d’autre part ce mouvement s’accompagne d’une remise en cause directe du système, même si ce système peut parfois être flou, puisqu’il s’adresse essentiellement au « patriarcat », qui renvoie à la définition d’un système de domination intemporel et encore trop souvent déconnecté du système de production dans lequel nous vivons, c’est-à-dire, le capitalisme. En cela, la théorie de la reproduction sociale permet de connecter de manière efficace la domination masculine à l’exploitation capitaliste.<a href="https://npa2009.org/idees/feminisme/nouvelle-vague-feministe-theorie-de-la-reproduction-sociale-et-consequences[/fn">https://npa2009.org/idee…</a>] Cependant, cette théorie fait encore trop souvent l’impasse sur la question des violences, alors même que ses théoriciennes sont très impliquées dans les mobilisations. 
     
    <strong>Une analyse marxiste des violences contre les femmes</strong>
    Pourtant l’apport essentiel de la théorie de la reproduction sociale, c’est de montrer que les besoins de reproduction d’un système se modifient comme l’ensemble des structures pour les spécificités dudit système. C’est d’ailleurs ce qu’avance l’anthropologue Maurice Godelier lorsqu’il affirme que ce n’est nullement la famille qui fonde la société mais au contraire la société qui fait la famille<a href="https://www.liberation.fr/debats/2018/09/26/maurice-godelier-jamais-et-nulle-part-la-famille-n-a-ete-le-fondement-de-la-societe_1681416">https://www.liberation.f…</a> .
    Pour résumer, la domination masculine, les structures familiales, mais aussi la reproduction sociale, contiennent des formes spécifiques, liées au système d’exploitation, mais aussi à ses propres modifications, c’est pourquoi la famille d’aujourd’hui n’est pas identique à celle pré-années soixante, les structures familiales et sociales ayant été modifiées à la fois par les dynamiques économiques, mais aussi par le moteur de la lutte des classes. 
    La violence permet de maintenir dans toutes ses facettes la domination masculine dont la violence physique – y compris le féminicide – et le viol restent les formes les plus extrêmes et surtout de manière plus générale permettent de préserver le système capitaliste. Si la violence s’accompagne d’une idéologie qui la justifie, on peut dire que les périodes de crise tendent à la fois vers l’augmentation de ces violences comme dit plus haut et vers une fissuration de l’acceptation habituelle des violences les plus communes. 
     
    <strong>Mettre en prison ou couper les couilles ?</strong>
    Quand on milite contre les violences que subissent les femmes, on peut rapidement se rendre compte qu’il existe essentiellement deux stratégies sur ces questions qui en termes de finalité comportent les mêmes problèmes quand on se place dans une perspective d’un changement de système. 
    Le premier constat est à raison que les violences contre les femmes souffrent d’une grande impunité au regard du reste du système pénal. On l’a d’ailleurs dit, l’inscription dans la législation est relativement tardive. Ce constat entraîne donc de demander en général la fin de l’impunité, c’est ce qui est fait de manière concrète à partir de 2007, dans la loi cadre que proposera le CNDF contre les violences faites aux femmes<a href="http://collectifdroitsdesfemmes.org/IMG/pdf/2013_proposition_de_loi_cadre_contre_les_violences_faites_aux_femmes_definitif.pdf[/fn">http://collectifdroitsde…</a>]. Si la loi ne propose pas que la prison ou se garde de penser uniquement des mesures répressives, elle propose une échelle des punitions en terme bien souvent d’années de prison comme pour définir le harcèlement : <em>« Constitue un harcèlement sexuel tout propos, acte ou comportement non désiré, verbal ou non-verbal, à connotation sexuelle ayant pour objet ou pour effet de porter atteinte aux droits et à la dignité d’une personne ou de créer un environnement intimidant, hostile, humiliant ou offensant. Le harcèlement est puni de 3 ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. »</em> Évidemment, la revendication de punir ces violences sexistes et sexuelles n’est pas l’apanage du CNDF, c’est ce que propose largement le mouvement féministe y compris les courants issus du mouvement ouvrier, dont la critique du système carcéral ne date pas d’hier. Comme si du fait de leur impunité, les violeurs avaient plus leur place en prison que d’autres, instituant le viol comme le pire crime qu’il est possible de commettre. 
    Le premier élément à opposer à cette vision carcérale est d’abord l’inefficacité de la prison. La prison, toutes les études sociologiques l’ont montré, ne permet pas de « changer ». Les violences induites à la fois par la privation de liberté, par le retrait de la société, la socialisation entre détenus ou encore les conditions de vie dramatiques dans laquelle ils se trouvent, ne font que renforcer les comportements violents des enfermés, mais surtout ne donnent aucune autre perspective d’avenir que ce soit en termes de travail ou de conditions de vie dans le cadre d’un retour dans la société. 
    Le deuxième élément, concernant un argument souvent utilisé, est celui de la protection des victimes. Cet argument est un faux argument comme le prouve l’augmentation massive du nombre de violences conjugales en temps de crise, la potentialité pour un homme de devenir un homme violent est totale justement parce qu’il est pris dans un système global. Enfermer un violeur ne protège ni cette femme de se faire violer par d’autres, encore moins d’autres d’être victimes. 
    Enfin, le dernier élément qui devrait être déterminant pour les anticapitalistes et les féministes lutte de classe est d’avoir une analyse de classe de la prison. Ici les chiffres ne trompent pas : les personnes immigrées et les sans-abris ont huit fois plus de chances de se retrouver en prison et plus de la moitié des détenus n’avaient pas d’emploi avant d’être incarcérés.<a href="https://oip.org/en-bref/qui-sont-les-personnes-incarcerees/[/fn">https://oip.org/en-bref/…</a>]
    La deuxième stratégie consiste en ce qui s’est nommé à tort auto-défense féministe et qui est en vogue dans les milieux radicaux (au moins en théorie). Cette stratégie se fonde sur le constat à la fois d’une impunité globale, mais aussi de l’impossibilité d’obtenir de la Justice quoi que ce soit. Cette stratégie, qui pourrait être vue avec bienveillance par les milieux anticapitalistes, comme une bonne alternative à la justice sexiste (et de classe) est en fait bien pire. Elle fonde la victime comme juge unique de la violence vécue, tout en étant fondée sur le même système de pensée que la justice bourgeoise, c’est-à-dire rétributive : tu as commis un acte ignoble, alors tu dois être puni. 
    En fait, alors même que le mouvement féministe pose les violences comme un phénomène social, les revendications se bornent essentiellement à une répression sur les individus coupables. Demander des mesures plus répressives, des mesures de prison, ou la fin de la prescription revient à refuser un traitement collectif qui s’inscrit dans un changement de société. 
     
    <strong>Pour un féminisme résolument anti-carcéral</strong>
    Bien sûr trouver les revendications adéquates n’est pas évident. Il y a toute une série de réflexions à mettre en place, à repenser dans une perspective à la fois féministe, antiraciste et contre la prison. En France, l’existence de perspectives antirépressives sur la question des violences que subissent les femmes est extrêmement marginale, même si elle existe.<a href="https://www.contretemps.eu/abolitionnisme-penal-lutte-feministe-ricordeau/#_edn18[/fn">https://www.contretemps…</a>]
    Et pourtant, dans une société de plus en plus répressive, autoritaire et criminalisante des mouvements sociaux et des habitantEs des quartiers populaires, cette réflexion est plus que jamais nécessaire. C’est non seulement une critique de la justice de classe, raciste et sexiste qu’il faut mettre en avant mais en sortant d’une vision rétributive à laquelle le crime s’associerait à une punition. 
    Les violences ne sont certainement pas une fatalité, il est possible de mettre en place d’autres rapports sociaux : ceux-ci se modifient en partie par le gain d’une autonomie des femmes, par le fait de maîtriser sa propre sexualité, de pouvoir s’approprier son corps, par la mise en place d’éducation non-sexiste, par la dynamique de la lutte des classes et des luttes des oppriméEs.
    Mais, elles sont une fatalité d’une manière ou d’une autre dans le système capitaliste, parce qu’elles permettent de le maintenir. Pour penser d’autres rapports, nous devons construire une autre société.
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